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Lancement des "Rencontres de l'EFAP"

Les "Rencontres de l'EFAP" en présence de Michèle Alliot-Marie, ancienne Ministre de l'Intérieur.

La première Rencontre EFAP de l'année 2013/2014 fut animée par M. Paul-François Paoli, journaliste au Figaro et écrivain – et intervenant à l'EFAP Paris –, M. Jérémy Kreins, secrétaire général de l'agence Entreprises et Handicap et conseiller politique – et Major EFAP Communication Publique 2010 –, ainsi que par un étudiant de 4ème année en formation communication.

Le public était composé d'anciens de l'EFAP, de parents d'élèves, d'intervenants et d'élèves eux-mêmes. Ils ont participé à la conférence suite à la présentation de Mme Michèle Alliot-Marie par M. Denis Huisman, Président du Groupe EDH. Mme Le Ministre pris ensuite la parole et donna son point de vue sur la vie de Ministre d'Etat au jour le jour, en présentant son livre Au coeur de l'Etat (Plon).

M. Michael Blossier, journaliste et diplômé de l'école de communication EFAP en 1999, nous présente Mme Michèle Alliot-Marie :

« La difficulté est moins d'être une femme que d'être la première femme à exercer un pouvoir, à une responsabilité particulière. Défricher le chemin pour celles qui prendront la suite. Si elle se plante, ça servira aux hommes machos qui diront qu'elles ne sont pas à la hauteur ». Michèle Alliot-Marie, 67 ans, malgré les importantes fonctions gouvernementales qu'elle a exercées par le passé, n'a jamais perdu sa liberté de parole. Apparue en politique en 1983 dans le sillage de son père, Bernard Marie, ancien maire de Biarritz (1983-1991), elle commence par occuper des mandats locaux en étant notamment maire de Saint-Jean-de-Luz entre juin 1995 et mai 2002.

Députée des Pyrénées-Atlantiques dès 1988, alors qu'elle est conseillère technique puis chef de cabinet de plusieurs ministères à partir des années soixante-dix, elle est également maître de conférence en droit public et avocate. En mars 1993, Edouard Balladur la nomme ministre de la Jeunesse et des Sports. Elle le restera jusqu'à la mi-mai 1995. Ensuite, elle n'occupera plus que des ministères régaliens comme la Défense, l'Intérieur, la Justice et les Affaires étrangères. Un poste dont elle démissionnera le 27 février 2011 au moment de la révolution tunisienne.

Celle qui se revendique « gaulliste », était bien vue par Jacques Chirac, l'ancien président de la République. « La génération un peu plus âgée avait une vision de la société où la femme n'était pas en première ligne, mais cette génération savait porter un regard bienveillant. C'est par exemple le cas de Chirac qui avait une vision corrézienne un peu machiste de la femme. Comme Pierre Messmer, d'ailleurs. Parallèlement, ce sont des hommes qui m'ont toujours soutenue », a-t-elle ainsi expliqué cette année. Comme l'ex-maire de Paris (mars 1977-mai 1995), « MAM », dirigera le RPR qui intégrera l'UMP en 2002.

En fonction du 4 décembre 1999 au 24 avril 2002, Michèle Alliot-Marie va permettre à ce parti historique de la droite française de mener de front la bataille pour les municipales de 2001 et la course à la présidentielle 2002 qui conduira à la réélection de Jacques Chirac. Battue par la socialiste Sylviane Alaux lors du second tour des élections législatives de 2012, la compagne de Patrick Ollier, l'ancien ministre chargé des Relations avec le Parlement (novembre 2010-mai 2012) vient récemment de publier « Au coeur de l'Etat ».

Fin août dernier, elle confiait ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle. « Pour 2017, je ne sais pas ce que je ferais, je n'exclue rien. Je n'ai jamais fait partie d'aucun clan, d'aucune chapelle, d'aucune écurie présidentielle. J'écoute beaucoup les Français, j'ai l'impression qu'ils veulent qu'on règle leurs problèmes, qu'on leur parle d'eux, qu'on leur propose un nouveau modèle politique qui les réunisse et qui les amène à se dépasser. »

Une réflexion qu'elle mène à travers « Le Chêne », son mouvement interne à l'UMP. « Les idées que j'incarne sont probablement une réponse très moderne à la crise nationale, économique et morale d'aujourd'hui. Je verrais comment je les défendrais dans les mois qui viennent », notait-elle encore. Michèle Alliot-Marie sera toujours une combattante.

 

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