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Edouard Delcourt, concepteur-rédacteur chez l'agence Grenade & Sparks

Rencontre avec Édouard Delcourt (Diplômé EFAP 2018), concepteur-rédacteur chez Grenade & Sparks, agence de communication pub et digitale.

Quel a été votre parcours à l’EFAP ?

Je suis plutôt littéraire donc j’ai commencé par faire une fac de lettres et de droit, mais ce dernier avait tendance à m'ennuyer. J’ai continué un peu les lettres, envisagé le journalisme mais la vérité m’intéressait moins que le bon mot ! J’ai alors décidé d’intégrer l'école de communication de l’EFAP en 2e année, je ne connaissais rien à la publicité, aux agences. Et puis j’ai eu mon premier cours de création publicitaire avec Jérôme Argelich et j’ai vite compris qu’écrire était ce que j’aimais faire et ce que je voulais faire.

Est-ce par le biais de vos stages que vous avez trouvé votre premier poste ?

Tout à fait ! J’ai fait un premier stage de concepteur-rédacteur au sein de l’agence Pschhh puis un deuxième chez Grenade & Sparks, à l’issue duquel j’ai été embauché.

Pouvez-vous nous parler de votre poste actuel ?

J’ai de la chance car nous ne sommes que trois concepteurs-rédacteurs à l’agence donc on fait toutes les compétitions, c’est ce qui prend le plus de temps, c’est vital pour une agence. Récemment, on a gagné Picon, Baileys et Renault Trucks par exemple. Sinon, on suit aussi des marques tout au long de l’année – comme C&A, le club Total ou Régilait pour ma part – pour lesquelles on fait des campagnes allant du spot radio à la PLV en passant par le digital et le marketing direct. Les créatifs voient peu les clients mais les accompagnent en enregistrements radio pour les rédacs ou sur les shootings ou encore pour les DA.

La compétition qui a été la plus « challenging » selon vous ?

Pour Picon, il a fallu apprendre à travailler avec les contraintes de la loi Évin, trouver de la créativité dans un espace très restreint car il y a plein de mots et d’arguments interdits, c’était vraiment amusant. Et puis c’est une jolie marque, l’idée était un peu de faire un coup comme Apérol Spritz, ce cocktail ressuscité grâce à une bonne campagne de pub ! J’ai géré la compétition de A à Z seul avec ma DA, sur un brief uniquement digital et social médias. Concrètement, on a proposé une mécanique articulée autour de trois temps forts, un an de planning éditorial et des typologies de contenus.

Que préférez-vous dans le travail en agence ?

En agence, il y a cette chose assez génial d’interdépendance : chacun sait faire ce que l’autre ne sait pas faire et rien n’est réalisable tout seul. Pour moi, cette énergie commune, cette volonté de bien faire partager par tous pour décrocher les budgets est vraiment propre aux agences. C’est très agréable dans une compétition de pouvoir compter sur ma DA pour ses idées et son talent, de demander un avis au planning stratégique, une précision aux commerciaux. Il y a des gens doués, chacun dans leur domaine – motion design, édition, digital, retouche photo, etc.–, et c’est très intéressant de travailler à leurs côtés. Autre aspect gratifiant en agence : la possibilité d’apprendre plein de choses en même temps. Je viens de travailler sur la route du futur pour Renault Trucks, demain ce sera sur les probiotiques, c’est réellement passionnant !

Qu’est-ce qui vous inspire le plus ?

Tout ! On a une espèce de traduction publicitaire quasi-immédiate des informations de notre environnement. Partout se cache un insight, une idée. Sinon, je lis beaucoup ! En ce moment, Les pianos mécaniques d’Henri-François Rey, que je conseille d’ailleurs. Et s’il faut citer un modèle dans le métier, Gabriel Gaultier de Jésus et Gabriel, et Alexandre Hervé de chez Romance, entre mille autres !

Quelles rencontres vous ont le plus marqué ?

Ma formation communication m'a permis de rencontrer des personnes qui m'ont particulièrement marqué. Je pense notamment à Jérôme Argelich, mon prof de création publicitaire à l’EFAP et directeur du MBA Spécialisé Advertising & Creativity de l'EFAP, un ancien de chez BETC et Leo Burnett. Il est le premier à m’avoir donné envie de faire ce métier. J’ai fait mon book en l'espace d'un été grâce à ses conseils. Il y a aussi mon DC, Guillaume Gamain, passé par la Young et Dufresne, qui m’a fait confiance alors que j’étais stagiaire en me mettant en compétition avec des seniors. Enfin, Alexandra Puchnaty, ma DA, qui est mon alter-ego créatif !

Le métier de concepteur–rédacteur est-il amené à évoluer ?

Le secteur a beaucoup changé, il y a de nouveaux supports, une marque jeune ne veut plus de télé et ne parlons même pas de radio ! Un concepteur-rédacteur est peut-être aujourd’hui un petit peu plus concepteur que rédacteur. Et puis il y a aussi une nouvelle façon de penser, beaucoup plus globale, « 360 » avec plus de supports à maîtriser dans la déclinaison des campagnes, comme Snapchat par exemple. Après, l’idée reste heureusement au centre de toute création publicitaire ! On voit aussi apparaître une prise de conscience du milieu, avec plus de campagnes teintées d’écologie, de lutte contre les discriminations, d’une autre façon de consommer.

Qu’est-ce que votre formation communication à l’EFAP vous a apporté ?

D’abord, des copains ! Ils sont aujourd’hui planneur strat ou chef de projet chez l’annonceur, dans la mode ou le design, on se voit toujours et, sur un plan professionnel, cela me permet de comprendre comment réfléchit le client. Ce qui est génial aussi à l'école de communication de l’EFAP, ce sont les stages et les semaines de compétition en équipe. C’est une mise en situation extrêmement proche du réel avec un sujet qui est le même pour tous, de la stratégie, du budget, de l’opérationnel, de la création, de la direction artistique, des mots, des délais courts. Cela apprend à être avec la même personne quinze heures d’affilée, à être d’accord ou pas d’accord avec elle, à faire des compromis, à savoir jeter un truc à la poubelle et à le ressortir, et ça, c’est une excellente chose, très utile par la suite !

 

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