Lancement du podcast de l’EFAP : faire dialoguer les talents de la communication

Un premier épisode entre confidences, parcours et actualité

Pour ce tout premier épisode, Steve Dias Pedro reçoit deux invités aux profils complémentaires

• Aurélien Ezvan, alumni EFAP promo 2010, aujourd’hui rédacteur en chef de La Boîte à Questions sur Canal+
• Maëliss Hervé, étudiante en MBA spécialisé Communication & Relations Médias

Parrain et marraine du podcast, ils partagent leurs expériences, leurs réflexions sur l’avenir de la communication, et quelques anecdotes inédites.

Le podcast s’ouvre sur une séquence ludique : chaque invité énonce des affirmations sur son parcours ou ses expériences, à l’autre de deviner si elles sont vraies ou fausses. De cette manière, les auditeurs découvrent que Maëliss a travaillé pour les JO, qu’elle tient une chaîne YouTube dédiée à la culture et aux voyages, ou encore qu’Aurélien a participé à une campagne présidentielle.

L’émission revient ensuite sur un moment charnière : le déclic qui leur a donné envie de travailler dans la communication.

« En 3e, je voulais faire un stage chez un réalisateur de pubs de parfum. J’ai toujours été fascinée par ces pubs de luxe, entre cinéma et marketing, cette façon de raconter une histoire tout en vendant un produit. C’est là que j’ai découvert l’existence des agences de communication et donc des écoles de communication. » explique Maëliss.

Le parcours d’Aurélien a connu le même point de départ : « Moi aussi, tout est parti des pubs. J’étais fan de télé, et je trouvais ces formats très créatifs. À l’EFAP, j’ai rencontré un prof qui avait écrit l’une de mes pubs préférées. Ça m’a marqué, et plus tard j’ai eu envie de rendre hommage à la créativité avec La Nuit de la Pop Culture. »

Intelligence artificielle : outil ou menace pour les communicants ?

Au cœur de l’épisode, un échange de fond sur l’IA dans les métiers de la communication. Les deux invités partagent une vision nuancée et s’accordent à voir l’intelligence artificielle comme un levier d’opportunités, à condition de bien l’utiliser. Entre automatisation des tâches répétitives et stimulation de la créativité, l’IA est abordée comme un outil d’amplification plus qu’un facteur de remplacement.

« J’étais très réticente au début, mais nous avons eu un professeur à l’EFAP qui nous a poussés à tester des IA comme DeepThink ou Perplexity. Aujourd’hui, ça m’aide énormément pour mes recherches et la vérification des sources. » confie Maëliss.

Elle évoque aussi une rencontre marquante au AI Summit avec Dimitri Daniloff, photographe à l’origine de la pochette des Daft Punk : « En rencontrant un artiste qui travaillait avec l’IA, j’ai compris qu’elle pouvait être une extension de la création, un outil pour aller plus loin. Les talents qui seront recrutés demain sont ceux qui savent s’en servir. »

De son côté, Aurélien voit l’IA comme un véritable partenaire de travail : « Pour moi, l’IA est un double créatif qui m’aide à pousser mes concepts, qui me challenge et m’aide sur des sujets que je maîtrise moins. »

Jury lors d’une Big Battle organisée à l’EFAP, il dit avoir été « bluffé par l’audace et le professionnalisme des étudiants », justement grâce à leur capacité à intégrer l’IA dans leurs projets. Il ajoute toutefois un avertissement sur la véracité des informations générées : « C’est un super outil de production, mais moins d’informations. Attention à ne pas se contenter d’une seule source. Il faut croiser, vérifier, aller plus loin. »

Une immersion dans l’actu média

Le podcast se poursuit avec un quizz autour de l’actualité des médias, l’occasion pour les invités de confronter leurs connaissances mais aussi de partager leur regard sur les grandes tendances du secteur.

Divers sujets sont évoqués : Les 12 Coups de Midi, Hugo Décrypte, Cyril Hanouna, chaînes TNT… S’ensuit un duel sur les logos floutés, des visuels à identifier comme générés ou non par IA, et des musiques de pub à reconnaître.

En conclusion, les deux invités livrent leurs conseils aux étudiants.

« À l’EFAP, on peut mener mille projets à côté de ses cours. Il faut écouter son instinct, se lancer. Je viens d’ouvrir mon statut freelance et j’ai déjà signé six contrats », raconte Maëliss avec enthousiasme.

Aurélien insiste, lui, sur l’importance d’oser : « L’EFAP, c’est un LinkedIn vivant. Le réseau est une force, il faut l’utiliser. Et puis, aujourd’hui, avec un téléphone, on peut tout faire : filmer, monter, diffuser. Il ne faut pas garder ses idées pour soi, il faut les tester. »

Le premier épisode de notre podcast est à écouter dès maintenant sur Youtube. Restez connectés : de nouveaux épisodes seront publiés régulièrement, toujours animés par Steve Dias Pedro, avec des invités venus de tous les horizons de la communication.