Trouver sa voie, créer la sienne : le témoignage d’Emma, diplômée de l’EFAP

Le parcours d'Emma Lagarde, diplômée de l’EFAP et entrepreneure

Derrière chaque carrière, il y a une histoire. Celle d’Emma commence entre Madrid et le Pays basque, se poursuit sur les plateaux de télévision et s’épanouit aujourd’hui dans l’entrepreneuriat. Un parcours où l’EFAP occupe une place essentielle : repère, tremplin, et véritable famille. Son expérience le prouve : à l’EFAP, le réseau ne s’arrête pas à la remise du diplôme. Stages, opportunités, soutien professionnel… jusqu’à son tout premier client lors de son lancement en freelance. Une trajectoire inspirante qui illustre la force d’une école et d’une communauté qui continue d’accompagner ses Alumni tout au long de leur vie professionnelle.

Bonjour Emma, quel a été ton parcours avant de rejoindre l’EFAP ?

Je suis partie à l’âge de 5 ans à Madrid, où j’ai vécu pendant dix ans. J’y ai passé mon brevet avant que nous ne rentrions en France pour nous installer au Pays basque. Là, j’ai suivi un double bac franco-espagnol à Saint-Jean-de-Luz. C’était très épanouissant de vivre là-bas. Mais rapidement, une grande question s’est posée : que pourrais-je faire après le bac ? J’étais passionnée de langues, je voulais être traductrice, journaliste… J’avais envie de plein de choses sans vraiment savoir où m’orienter. La communication me parlait déjà, la créativité aussi. C’est à ce moment-là que j’ai découvert l’EFAP grâce à une ancienne élève avec qui je suis toujours en contact d’ailleurs. Elle vit désormais au Canada et son témoignage, à l’époque, m’avait donné envie d’explorer cette piste.

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre l’EFAP pour tes études en communication ?

Je suis allée aux portes ouvertes de l'école de communication EFAP à Paris, puis j’ai passé mes concours à Bordeaux. Une fois admise, j’ai choisi de partir étudier la communication à Paris, notamment parce que je savais que mes stages seraient majoritairement là-bas. Et puis… j’avais envie de quitter le cocon familial. Dès la première année, ce fut une révélation. Je me suis immédiatement sentie à ma place. L’un des grands avantages de l’EFAP, c’est la diversité des parcours : on étudie avec des profils de tous horizons. Cela m’a énormément enrichie.

Rapidement, tu as décidé de t'orienter vers le secteur de l’audiovisuel, est-ce que tu peux nous raconter ?

Dès ma première année, j’ai dirigé mes stages vers la télé. J’ai intégré Studio 89 pour M6… alors qu’à la base je voulais être journaliste sportive !

J’ai eu un vrai coup de cœur pour la télévision. Pendant cinq ans, j’ai multiplié les expériences : The Voice, les Enfoirés, La Chanson Secrète, des primes pour TF1… C’était hyper stimulant. Je courais partout, je faisais de la coordination de plateau : j’adorais ça. J’ai donc naturellement choisi de rejoindre, en 5e année, le MBA Spécialisé Communication et Production Audiovisuelle. J’ai obtenu mon diplôme et trouvé un CDI deux mois plus tard.

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel après l’EFAP ?

J’ai été embauchée chez AMP Interactive en CDI. On faisait de la production audiovisuelle pour du corporate : des petits spots pour le Louvre, le Château de Versailles, EDF… De grandes enseignes, mais avec de petits budgets et de petites équipes, donc beaucoup de débrouille ! Je suis restée deux ans et demi à Paris, mais j’avais toujours en tête de revenir à Bordeaux. Les boîtes de production y sont rares, mais il y en avait une qui m’intéressait : Écrans du Monde. Je les surveillais depuis longtemps. Ils ont ouvert un poste d’assistante de production, que j’ai obtenu. J’ai alors plongé dans un nouvel univers : le documentaire. J’ai travaillé sur des productions pour France Télévisions, Arte… C’était passionnant. Je suis restée trois ans chez eux.

Puis je suis tombée enceinte. Après la naissance de mon enfant, je n’avais plus la même envie de retourner en salariat. J’avais fait le tour et j’avais besoin de plus de temps pour ma vie de famille. Je me suis donc lancée à mon compte.

J’ai toujours eu dans un coin de ma tête l’idée de monter mon agence de communication… mais je n’avais pas encore osé le faire, et ce n’était clairement « pas le bon moment », juste après un congé maternité… Mais finalement, je me suis dit que le bon moment n’arriverait jamais. Alors je me suis lancée et j’ai créé Pivoines & Pins, où j’interviens de la stratégie social media à la création de contenus en passant par la gestion de communautés, toujours avec un focus business : développer votre notoriété et attirer de nouveaux clients. Ma première cliente a été une Alumni de l’EFAP !

Installée en Nouvelle-Calédonie, elle cherchait quelqu’un pour créer son logo. Elle avait posté un message dans le groupe privé des Alumni de l'EFAP sur LinkedIn. Je lui ai répondu, elle m’a contactée, j’ai envoyé un devis qu’elle a validé le jour même. On a travaillé ensemble malgré le décalage horaire, et le feeling est passé immédiatement.

Aujourd’hui, quel regard portes-tu sur votre parcours et ton lien avec l’EFAP ?

Je pense que mon parcours montre une chose importante : il ne faut pas oublier l’école. L’EFAP, c’est une attache pour la vie. Quand on y entre, on rejoint une communauté. La preuve : mon tout premier client vient du réseau alumni. C’est un soutien précieux. Et pouvoir être accueillie aujourd’hui sur le campus de l’EFAP Bordeaux, c’est très touchant.

Mon parcours, c’est aussi celui d’un réseau qui rayonne : quand je me lance toute seule, la famille EFAP est là ! 

« L’EFAP, c’est l’école pour la vie. »

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