Dans les coulisses du Festival de Cannes avec Nikola, étudiant en première année à l'EFAP Toulouse

🎬 Le témoignage de Nikola, étudiant en première année à l'EFAP Toulouse, en stage au sein de l'agence Tournée Générale pour le Festival de Cannes

Bonjour Nikola, pour ton tout premier stage, tu as eu l’opportunité de travailler sur un événement mythique : le Festival de Cannes. Peux-tu nous raconter comment tu as décroché ce stage ?

C’est Sarah Wongsokarto, chargée des relations entreprises à l’EFAP Toulouse, qui a partagé l’offre de stage sur le canal Teams de l’école. Intrigué, je me suis renseigné davantage, et c’est lors de mon entretien à Paris que j’ai découvert que l’offre provenait à l’origine de Lucas, un ancien étudiant de l’EFAP Lyon. Il l’avait transmise à son ancien campus, avant qu’elle ne soit relayée dans les autres antennes de l’école.

Dès que l’offre a été publiée, j’ai postulé de ma propre initiative. J’ai ensuite été convoqué pour un entretien dans les locaux de l’agence Tournée Générale, à Paris. J’étais un peu stressé au départ : c’était une première pour moi, et il s’agissait du Festival de Cannes 2025, un événement emblématique. Mais très vite, un vrai feeling s’est installé avec Frédéric et Clément, les responsables de l’agence. J’ai senti une véritable connexion, ce qui m’a immédiatement mis en confiance.

Sur place, l’ambiance au sein de l’équipe était à la fois détendue et très professionnelle. On riait ensemble, on prenait des pauses ensemble, mais toujours dans le respect du travail. Cette dynamique m’a vraiment marqué.

En me renseignant davantage sur l’agence, j’ai découvert qu’elle couvrait aussi des événements prestigieux comme le Festival de l’Alpe d’Huez, le Festival Lumière ou encore le Marrakech du Rire. Rejoindre une agence aussi reconnue représentait pour moi une véritable opportunité : celle d’élargir mon réseau et de rencontrer de nombreux professionnels du milieu.

Qu’as-tu ressenti en travaillant avec des professionnels du monde entier, journalistes, photographes, caméramans ?

Au début, j’étais un peu intimidé. Je savais que j’allais croiser des habitués du Festival, des professionnels venus des quatre coins du monde, donc j’avais une certaine appréhension. Mais j’ai été agréablement surpris : la grande majorité étaient très bienveillants. Ils voyaient que j’étais nouveau et faisaient tout pour que ça se passe bien. Ce sont des personnes simples, passionnées par leur métier, qui gardent les pieds sur terre malgré le fait qu’ils côtoient des célébrités au quotidien.

J’ai vraiment apprécié ces échanges, et j’ai même noué de très belles relations avec certains photographes, journalistes ou caméramans.

Y a-t-il un souvenir en particulier qui t’a profondément marqué durant cette expérience ?

Oui, un souvenir m’a particulièrement marqué : le moment où j’ai vu Tom Cruise de très près, juste à la sortie des marches. C’était vraiment impressionnant. Il dégageait une aura incroyable, et l’effervescence autour de lui était folle. Les photographes, les caméras, tout le monde s’agitait pour capturer chaque instant. On sentait que c’était un moment exceptionnel. Cette scène, cette énergie… je ne suis pas prêt de l’oublier.

Comment cette immersion a changé ta vision de l’événementiel et du cinéma ?

Avant ce stage, je n’avais aucune expérience dans l’événementiel. Comme tout le monde, je regardais des films sans vraiment imaginer tout ce qu’il se passait en coulisses. Cette immersion m’a fait prendre conscience de l’ampleur de l’organisation d’un festival comme Cannes : tout repose sur une armée de professionnels de l’ombre, indispensables mais souvent invisibles.

J’ai découvert un rythme de travail très intense. Malgré la fatigue, on vivait des moments uniques : les montées des marches, les conférences de presse, les rencontres…

L’événementiel est un domaine exigeant, mais aussi profondément humain et stimulant. Je suis très reconnaissant à l’agence de m’avoir offert cette expérience !

Qu’est-ce que cette première expérience t’a appris sur toi-même, tes capacités et ton rapport au travail ?

J’ai appris que j’étais capable de tenir le rythme pendant des périodes très intenses, de garder mon calme dans des situations de stress, et surtout, de travailler efficacement en équipe.

Un exemple marquant : le jour de la clôture, j’étais responsable de l’organisation de la conférence de presse. Il fallait à la fois pointer les TV présentes, gérer les placements des médias (seulement cinq places disponibles devant la salle), et m’adapter en temps réel en fonction des lauréats. Si un prix était remis à un réalisateur allemand, il fallait qu’une TV allemande soit présente pour l’interviewer, puis qu’elle cède sa place à d’autres médias pour la suite. C’était une véritable course contre la montre. Beaucoup voulaient accéder à la zone, et il fallait parfois dire non, fermement mais toujours avec diplomatie.

J’ai aussi gagné en aisance à l’oral, notamment en anglais. Enfin, j’ai découvert que le monde du travail, même exigeant, pouvait aussi être stimulant et très enrichissant.

En quoi ta première année à l’EFAP t’a-t-elle préparé concrètement à cette première immersion professionnelle au Festival de Cannes ?

Ma première année à l’EFAP m’a donné de solides bases qui m’ont vraiment servi sur le terrain.

Les cours de fondamentaux de l’événementiel m’ont permis de mieux comprendre les enjeux et les étapes clés dans l’organisation d’un événement. Les cours d’Office m’ont été utiles au quotidien : pour manipuler des tableaux Excel, envoyer des mails clairs et structurés, ou encore gérer des listes d’inscription.

Mais ce qui m’a sans doute le plus aidé, ce sont les cours de communication interpersonnelle. À Cannes, on collabore avec des personnes très différentes, souvent dans l’urgence. Savoir écouter, s’exprimer avec clarté et s’adapter à toutes les personnalités, c’est indispensable. Et grâce à l’EFAP, j’avais déjà acquis ces premiers réflexes.

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